- Aire d’autoroute - 




« J'dois faire en sorte que les aires d'autoroutes soient clean, c'est ça mon taff. C'est un truc de malade ce que les gens laissent comme merde d'ailleurs. Le kamtar faisait du bruit aujourd'hui, c'était censé être mon pote Max qui devait aller l'faire réviser. On s'partage le camion et les jours de taff. En arrivant, j'ai tapé dans un truc. J'ai pas capté tout d'suite, mais en vrai y'avait genre v'là les capotes de PD, et y'avait la fille, elle était clams. J'avoue j'ai balisé, j'vous ai appelé direct. Même si c'est pas mon truc les condés : tu vois quoi. »

- Fragrance - 



« Léa était en train de déboutonner mon jean, tout pourrait bien se passer, si seulement je ne m’étais pas rendu compte dans le taxi que ma chatte puait le mollusque à travers mes vêtements. Mais comment elle fait sérieux, je ne peux pas la laisser continuer. Il y a de l’excitation dans ses yeux. J’arrive pas à me détendre. Elle vient de m’arracher ma culotte et commence à me manger, comme si sa vie en dépendait. »

- Téléphone - 


« - Paris Texas ? - Bonjour, j’aimerais parler à Rosie s’il vous plaît. 
- … Attendez, je vérifie sa disponibilité. 
Bip. 
- Ici Rosie, que puis-je faire pour satisfaire vos désirs ? 
- C’est André Rosie, il faut que je te voie, ma femme et mes enfants sont partis pour le week-end. Il faut que je sache. Il faut qu’on se rencontre. 
- Hmm, je peux toujours me décrire… Et ça dans les moindres détails… Et tu peux toujours te décrire aussi. (Rire taquin) 
- Arrête de déconner Rosie, j’en peut plus de jouir à travers un fil. »

- Symptômes - 

​​​​​​​« Je te quitte. 
Crois-moi, c’est pour ton mieux. 
Non, je ne peux pas te dire pourquoi. 
Ni comment d’ailleurs. Je veux que tu restes à l’image du bonheur qui ne sera plus. 
Non, je ne veux plus qu’on se revoie. 
Pourquoi ? Encore une fois, je ne peux pas te dire pourquoi. 
- 3 mois plus tard - 
Tu viens de passer devant moi dans la rue, sans même me reconnaître. J’ai l’impression d’être déjà mort. »

- Occasionnelle - 



« Le vendredi était jusqu’à aujourd’hui mon jour favori. Des clients j’en compte pas mal, et parfois plusieurs le même jour. Mais avec Antoine, les choses étaient différentes. Il était doux, attentionné, et je n’avais pas toujours l’impression de faire une représentation. Il avait ses préférences, bien sûr, mais elles arrivaient à s’encrer dans quelque chose de naturel, dans ce qu’il me plaisait de croire être notre « intimité ». Parfois, il arrivait avec des fleurs, parfois des escarpins ou des bijoux. Les dîners étaient toujours délicieux, et je lui offrais ma plus belle compagnie, mes plus belles robes, mes plus beaux jeux : j’avais envie de lui, d’être avec lui. Le vendredi était mon jour favori. 
Aujourd’hui, il est venu avec quelques amis. »

- Origine - 



« C’est moi en face. Dans ce putain de reflet, c’est moi. Moi maintenant. Moi pour toujours. Moi pour toujours à partir de maintenant. Moi nue. Moi nue pour toujours. Ma mère à beau dire que l’empreinte de Charlie est la plus belle trace qu’une mère peut recevoir de son enfant, mon ventre est difforme et cette cicatrice est la preuve immuable que je ne serais plus jamais désirable. »

- Déni - 



« Putain Gaëlle… Hm… Oui mets la dans ta bouche… Oh putain, oui, j’aime voir ta langue sur mon gland, hm… Pas trop vite, je vais jouir… J’veux que tu… Hm… Tu l’enfonces au fond de ta gorge. Han… Oui reviens… hm… Doucement… han… Encore, encore… hanaonoanonao… 
Merde j’en ai mis partout. 
Et Lisa qui va bientôt rentrer. 
Et merde, les enfants n’ont pas encore mangé. »

- Lolita - 




« Regarde Sophie, ta raquette, il faut que tu la tiennes comme ça. 
Attends, je vais me mettre derrière toi pour te montrer, ce sera plus simple. »

- Fille facile -



 « Je n’étais pas de celle à qui l’on fait la cour. Moi, j’étais de celle qui sont déjà d’accord. Vous veniez chez moi, mais dès le lendemain, vous refusiez en public de me tenir la main. Quand vous m’embrassiez, a l’abri des regards, je savais pourquoi, pour pas qu’on puisse nous voir. Alors, je fermais les yeux, à m’en fendre les paupières. Pendant que pour guetter, vous les gardiez ouverts. » 
Bénabar

- Conception - 


« Je sais très bien comment tout cela à commencé. Et je sais aussi que maintenant, quand je te regarde, je ne ressens plus rien. À part peut-être de la colère mélangée à une forme d’indifférence triste et profondément maussade. Oui, je suis en colère, car à force de vouloir donner la vie, on a fini par mourir. Pour ressentir différent, on a plongé dans le néant. On a emballé nos coeurs dans des statistiques, et notre sexualité dans des seringues en plastiques. Quand je te regarde, je ne ressens rien. Ta bite molle me dégoûte. Tu m’inspires une sécheresse infinie. Et me réveiller à tes côtés me rappelle tous les jours que l’on aurait mieux fait de s’aimer à deux, longtemps, plutôt que nous aseptiser dans l’espoir, d’être un jour trois. »

- Désert - 


« Aujourd’hui ça fait 7 ans. 7 ans qui auraient pu être 7 jours, ou 7 milles ans : j’ai arrêté de compter. 
Depuis le jour où je suis partie, je suis un arrêt sur image. Ma vie est une histoire d’aéroport, de business et de soirées mondaines. 
Je viens d’avaler mon quatrième martini dry, il est 3.00 am et je suis encore à 6:49 de mon fils. Mon fils adoré. 
Mon cerveau est en surchauffe, faut que j’arrête de parler toute seule. Faut que j’arrête de boire. Et tous ces connards qui dorment autour de moi. Je vais recommander un martini, ça fera passer le vol plus vite. Putain, 7 ans et pas un pour me baiser ou pour me remarquer. »

- Endurance - 





« 1,2,3,4 tu vas finir à quatre pattes. Fatima se relève, et prend son sac, en me traitant d'enculé. J'étais pourtant persuadé d'avoir tout bien fait. C'était un putain de 10 sur 10. Fais chier. Tu me diras, elle bougeait pas si bien que ça. »

- Hymen - 

« Ce soir, je vais devenir une femme. Demain, à la fenêtre de notre chambre, sera suspendu le linge qui dira au village, que le mariage est validé. Que Allah est grand et que je suis une de ses filles. J’ai peur. 
Ma mère et ses soeurs m’ont parlé de la douleur, mais m’ont aussi dit que ce n’était que passager, qu’après, ça irait mieux. Elles m’ont retiré tous les poils qui parsemaient mon corps pour que je sois pure.
 Après, on a mangé des raisins, des dattes et des cornes de gazelle, en chantant nos chants de joie. Ayoub est vieux, mais il a des terres, je dois donc me réjouir. C’est une bonne chose. C’est mon père qui me l’a dit. 
Mon père… Demain, je suis censée devenir une femme et j’ai très peur. »

- Crépuscule - 




« Elle attrape ma queue avec une main, la serre de plus en plus fort, son regard ne me lâche pas, si sale, si en demande: trop de demandes, stressant la demande. Putain ma queue qui ne veut toujours pas bander, j’ai l’air con, elle va penser quoi: bande, putain, bande. »
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